En november, les sessions d’apprentissage et de partage au sujet de genre et l’égalité homme-femme dans les médias a été organisé dans le cadre du projet Covid-19 Response in Africa: Together for reliable information. Pour cette session du 25 Novembre, l’accent était mis sur l’inégalité de traitement entre les femmes et les hommes dans le travail et plus particulièrement les barrière que les femmes rencontrent dans le milieu de travail. Elle a été animé par Isabelle Otchoumane, de la cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest. Rappelons que cette session était une suite de celle qui a été tenue en date du 18 Novembre et qui parlait sur le rapportage sensible au genre.
D’emblée, Isabelle a donné quelques concepts clés liés à l’égalité de sexe sur le lieu de travail. Les participants à la session ont été invités par après à relevé quelques exemples des inégalités de traitement entre hommes et femmes dans leur organisations respectives ainsi que leur pays d’origines. Force a été de constater que tout les participants ont relevé presque les même exemples à savoir : les inégalités quant à l’accès à des positions de haut rangs qui est la plus part des fois donnés aux hommes, un fossé énorme en ce qui concerne l’accès aux avantages de service, les inégalités dans les salaires, ainsi que les préjugés sexistes au travail. Sur ce dernier point, un participant a fait remarquer que cela est un phénomène que rencontre souvent les femmes sur les lieux de travail et a suggéré qu’il y ait des mesures pour prévenir les harcèlements auxquelles les femmes font face régulièrement sur les lieux de travail.
La facilitatrice a procédé la session en montrant des chiffres choquants sur les disparités entre hommes et femmes sur l’accès au travail et a insisté sur la nécessité de donner les mêmes traitements et chances aux hommes et femmes pour accéder au travail. ‘Le principe doit être a travail égal, à salaire égal’’, a-t-elle martelé. L’autre point discuté durant la session concernait l’égalité de genre dans les médias. La facilitatrice a donné quelques exemples sur les avantages de la promotion de l’égalité du genre dans les médias.’’Les journalistes ont un rôle majeur à jouer afin de sensibiliser la population et les dirigeants en ce qui concerne l’égalité de genre dans le milieu de travail. Mais nous devons donner un bon exemple dans nos organisations respectives’’ a-t-elle ajouté. Elle a aussi insisté qu’il faut qu’il y ait un guide sur l’intégration du genre dans les médias et que celui-ci doit tenir en compte des spécificités des hommes et femmes.

Les participants ont par après fait quelques commentaires et observations sur l’égalité des hommes et femmes dans le milieu de travail. Une participante a met la lumière sur les inégalités dans les responsabilités familiales entre hommes et femmes et qui affecte beaucoup la performance des femmes dans le milieu de travail. Et d’ajouter qu’il devaient y avoir une équilibre sur les responsabilités familiales et que les hommes devaient porter un appui à leurs épouses dans cette dernière. ‘’Il doit y avoir une sensibilisation et éducation pour qu’il y ait un partage équitable des responsabilités familiales’’, a-t-elle conclu. Une autre participant a soulevé quelques inquiétudes en ce qui concerne la promotion des femmes et des hommes à des postes clés. ‘’Est-ce que cela ne vas pas créer les mêmes problèmes que le système patriarcal a fait et ainsi créer un déséquilibre dans le futur’’ ? S’est-elle posé. Mais les autres participants ont fait savoir que promouvoir l’égalité de genre sur le lieu de travail ne veut pas dire que les hommes seront chassés de leur fonction mais qu’il faut que les femmes bénéficient des mêmes traitements et mêmes avantages que les hommes sur le lieu de travail.
L’animatrice a conclu la session en encourageant les participants à faire des plaidoyers et campagnes de sensibilisation dans les leurs organisations et leurs pays respectifs pour qu’il y ait des mesures concret de lutte contre les inégalités de genre dans le monde du travail. Et qu’il faut encourager les femmes à postuler à des postes traditionnellement réservés aux hommes et aussi pousser les filles et les femmes à suivre des formations et études poussées.