En november, les sessions d’apprentissage et de partage au sujet de genre et l’égalité homme-femme dans les médias a été organisé dans le cadre du projet Covid-19 Response in Africa: Together for reliable information. Le jeudi 18 novembre, la session sur le reportage sensible au genre a été organisé. Elle a été animé par Isabelle Otchoumare, journaliste expert en média et genre.

L’animatrice de la session a d’emblée rappelé aux participants l’objectif de cette session et pourquoi c’est nécessaire. Et d’ajouter que cette session permettra d’échanger et de voir ensemble comment les journalistes peuvent améliorer leurs façons de faire le reportage sur le genre et ainsi éviter de continuer à perpétuer les inégalités dans les reportages. Isabelle a fait une nette distinction entre le genre et femmes, et a ajouté que beaucoup de personnes y compris les journalistes assimilent toujours le genre aux femmes. Elle a procédé par donner quelques définitions du concept genre en partant par des exemples à l’appui afin de mieux faciliter la compréhension des participants sur ce sujet.

Et de rappeler que pour un reportage sensible aux genre, la parole doit être accordé équitable a deux cotés (hommes et femmes) et s’assurer qu’il y a toujours de l’équilibre dans la façon dont les journalistes font le reportage. Elle a par la suite invité les participants de tenir compte des sexospécifiques dans les reportages afin de déconstruire les perceptions liées aux genre. “Nous devons utiliser un langage inclusif dans nos reportages et éliminer tout image et propos sexistes”, a-t-elle martelé. S’agissant des stratégies d’intégration du genre dans le monde médiatique, elle a fait savoir que cela varie selon les contextes spécifiques à chaque région et/ou pays et que cela varie aussi d’un media a un autre.
L’animatrice de cette session a fini sa présentation en invitant les participants de prendre et tenir compte des préoccupations spécifiques des hommes et des femmes dans le reportage et d’éviter les généralisations. ‘’ Les journalistes ont un rôle majeur pour changer la donne et déconstruire les stéréotypes dans nos reportage’’, a-t-elle conclu.Sa présentation a été suivi d’ un riche échange-débat des participants sur leur rôle pour casser les perceptions liés au genre dans leur reportage et comment ils peuvent contribuer dans le changement des mentalités en ce qui concerne les inégalités entre hommes et femmes dans le reportage et le traitement de l’information.